Les dernières pages d’un condamné
Ouais, d'accord! Ce post n'a rien à voir avec ludoéducation....
C'est un moment de déteint, et en même temps, j'ai produit un texte pour m'amuser.
Il s'agit d'un texte produit lors de la "superbe" formation doctorale: "Mets ta thèse en récit". Un exercice de mettre en récit une petite histoire.
Voici mon histoire (fictionnel bien sûr !), mais pas trop...
Les dernières pages d’un condamné !
Il était à Paris, le colloque était déjà fini. Pour attendre son train, qu'arrive bientôt, il lisait Le dernier jour d’un condamné. Il s’agissait des dernières pages du livre, il voulait carrément aboutir la lecture pour enfin connaître sa sorte.
Son train arrive à la gare !
Lire dans le train lui donnait mal au cœur, encore pire s’il voyageait au contre sens, comme c’était bien le cas. Son billet était « non remboursable, non échangeable, non annulable ». Quoi faire ?
La fin de l’histoire lui manquait énormément. Au cours du voyage le bouquin l’appelait comme les sirènes appelaient Ulysse. Il n’a pu pas résister au chant et il a pris le livre violemment. Il voulait réellement connaître la sorte de ce condamné bien que le mal au cœur lui fît arrêter la lecture progressivement. Il manque encore sept pages, l’auteur ne donne guère indice de la fortune de la pauvre âme condamné.
Le train arrive à son destin. Sa famille l’attend chez lui, il hésite un instant. Il pourrais finir sa lecture à la gare ! Toutefois, en tant que père de famille, il a ses obligations. Enfin, il rentre.
Sa famille est très occupée à préparer le foyer pour une fête. Ils lui demandent plusieurs tâches urgents. Enfin, il se rend compte :
« Un condamné ne pourrait pas être exécuté le jour du carnaval ! »