L'audiovisuel et l’enseignement de l'Histoire. Un étude de cas de la diffusion de la série :

Organisé par le groupe de recherche CNPq « Histoire et Audiovisuel », le I Colloque International de Cinéma et Histoire invite les chercheurs et étudiants en Master, Doctorat et Post-doctorat travaillant sur les relations entre l’audiovisuel et l’histoire à envoyer leurs propositions de communications. Le colloque se déroulera du 29 novembre au 2 décembre 2016 à l’École de Communication et Arts de l’Université de Sao Paulo (ECA-USP). Son objectif est de promouvoir le débat sur les méthodes de recherche qui associent analyse esthétique des œuvres audiovisuelles et préoccupations historiographiques et qui envisagent l’objet filmique en tant que source potentielle pour la connaissance historique.

O audiovisual e o ensino da história: um estudo sobre a produção da série de animação Era uma vez… As Américas.

Mon intervention rapproche la dimension éducative du film d’animation en ce que concerne la vulgarisation des faits historiques à travers la série d’animation télévisée : Il était une fois… Les Amériques. Il s’agit d’abord de l’analyse de deux dimensions spécifiques : l’utilisation de l’animation pour vulgariser l’Histoire, et similairement, le rôle de la télévision pour la vulgariser. Ma proposition est d’étudier les contraintes de cette série, ces embarrassées on la fait, selon le responsable des ventes internationales du studio : « la série la plus difficile à produire et la plus difficile à diffuser, surtout dans les Amériques ». Après divers succès dans les séries précédentes, le réalisateur pourrait faire ce qu’il voulait, il avait carte blanche en Europe. Pourtant aux Amériques la façon de développer des partenariats était plus particulière. Enfin, il a eu des difficultés de préachat au Brésil, Mexique, Venezuela, Colombie, Argentine, Chile, et cetera et cela a influencé ultérieurement la façon dont le récit a été construit. Enfin, mon intervention s’occupe de remonter le temps pour trouver des raisons historiques, culturelles et aussi esthétiques de cet « échec », et comme cette déception avait changé la construction du récit de la série.

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